Pour tous ceux qui n'ont pas le courage de tout lire l'histoire du monde sans nom, voici un résumé du contexte de celui-ci permettant de vous inscrire et de participer au rp, en attendant que vous preniez votre courage à deux mains ou que vous finissez de le lire par petit bout !
Merci à Natugrove
Il y a, entre l’Infini Océan de l’Ouest et les terres désertiques et montagneuses de l’Est, nombre de royaumes. Sur ce territoire immense et innomé -le Monde sans Nom, ainsi le nomment les Archivistes des plus grands ordres-, les princes se comptent par centaines, à la tête d’États tantôt puissants, tantôt frêles et chétifs. Innombrables sont les Seigneurs avides de gloire qui souhaitent, à force d’intrigue, par l’éclat de leurs victoires ou grâce à de savantes alliances, s’élever et entrer dans l’Histoire. Car ne comptent, sur cette terre vaste et sévère, que les plus puissants souverains, ceux qui règnent non pas sur des royaumes, mais bien sur ces entités immenses, trônant au-dessus du temps, des lignées et des hommes : les Empires. Et ces Rois des rois, héroïques et infâmes, à la tête d’Empires parfois séparés par des distances inimaginables, infranchissables pour des armées, ces Puissants parmi les puissants, avides de domination, impatients de s’affronter, ont choisi leur champ de bataille, au centre du Monde : Soléandre, la Sainte-Cité.
Mais, en Soléandre, joyau des terres connues, Cité de toutes les races, de tous les peuples et de toutes les religions, lieu sacré entre tous car dépositaire d’un pacte entre les dieux, en Soléandre, les choses ont changé. Les Roys immortels de jadis, qui souhaitaient gouverner le Monde en abattant les Empires, ont finalement été abattus par eux. La Chambellan Angelot, dernière représentante de cet Ordre ancien, femme rusée mais incapable, a été chassée du pouvoir par le Coup d’État des Triumvirs, Seigneurs cruels et enveloppés de secret. Après trois ans de tyrannie immonde, et dans un dernier grand soubresaut de violence, le peuple s’est révolté, chassant les Trois, et ouvrant la porte à un Ordre nouveau…
Désormais, les plus puissants des Empires ont investi la Sainte Cité, plus que jamais lieu de luttes entre eux. Rapidement, le pouvoir a été saisi, par ceux qui autrefois conseillaient et luttaient, et qui désormais règnent. De multiples partis, anciens comme nouveaux, tentent d’imposer leur influence à Soléandre, et par là au Monde. D’un côté, le Culte d’Arbros, organisation puissante aux ressources immenses, ayant fait et défait, dans l’ombre ou la lumière, les derniers régimes qu’a connu la Cité. À sa tête en Soléandre, véritable détenteur du pouvoir depuis trente ans, Archeror d’Ical, Cardinal Blanc du Culte d’Arbros, Patriarche du Quartier des Temples et chef incontesté des Panthéoniques, partisans d’un régime théocratique. Face aux prêtres du dieu des forêts, riches et puissants, retors et secrets, les gnomes de la Commanderie marchande de Baq i Kawten ont eux aussi saisi leur part du pouvoir en plaçant à la tête de l’État Soléandrin le charismatique leader de la Libération et héros de la révolution contre les triumvirs, Eregain. Deux êtres, terribles à leur façon, alliés mais méfiants, tiennent désormais les rênes du pouvoir Soléandrin, ayant des assises tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Cité. Mais s’ils peuvent compter sur l’appui du plus proche voisin de la Sainte Cité -la puissante théocratie de Hadakis, dont les territoires encerclent littéralement celui de Soléandre-, leur pouvoir est loin d’être assuré. Tous rêvent des les faire tomber, ou des les retourner l’un contre l’autre.
Car, ailleurs dans le Monde sans Nom, les choses ont aussi bougé. Après trente ans de guerre presque ininterrompue et de multiples carnages, les deux plus puissants États des Terres Connues, l’Archiduché des Grandes Forêts et l’Empire Noir du Gortork, ont conclu la paix. Si le Gortork est sorti de la guerre avec plus de gains que son adversaire, ce dernier -siège du Culte d’Arbros- a assuré son pouvoir en Soléandre, qui promet d’être le nouveau champ de bataille entre les deux puissances. Un champ de bataille étroitement surveillé : tant Hadakis que Baq i Kawten, et même les lointains Cartaliens, aux prises avec une sanglante guerre civile, n’attendent qu’une faiblesse de la part de l’un des vieux adversaires pour tenter de prendre l’avantage.
Tout peut encore changer, les anciens pouvoirs s’abattre et de nouveaux s’élever. Car, profitant de cette lutte entre puissants, d’autres pourraient vouloir s’élever, et entrer à leur tour dans la valse mortelle des Empires…